Thauvin a vécu « une sorte de dépression » à l’OM

Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, Florian Thauvin est revenu sur son départ de l’OM l’été dernier et explique qu’il était à bout mentalement.

Florian Thauvin

L’an dernier, à seulement 29 ans, Florian Thauvin avait décidé de quitter l’OM, libre, pour rejoindre André-Pierre Gignac chez les Tigres de Monterrey. Invité de l’émission Rothen s’enflamme sur RMC, l’ancien olympien s’est exprimé sur son départ et notamment sur son usure mentale : « J’ai passé sept ans à l’OM. C’est un club qui est extraordinaire, qui est magnifique, mais c’est un club qui est dur. Il y a énormément de pression au quotidien, je suis passé par des moments difficiles, notamment psychologiquement où certaines choses ont été difficiles à avaler. C’est un club très souvent sur le devant de la scène donc il y a une obligation de résultat, une pression de la part des personnes comme toi, Monsieur Jérôme Rothen, des médias et puis il y a une pression des supporters. Tu fais souvent l’ascenseur émotionnel, c’est un club qui a une grande passion. Quand tu joues bien une semaine tu es le meilleur joueur du monde et la semaine d’après tu n’es plus à mettre sur le terrain. Ce sont des choses que j’ai eu du mal à vivre et ça a duré de longues années et à un certain moment j’ai perdu cette passion. »

L’ancien Bastiais n’était pas au mieux psychologiquement, vivant un début de dépression : « Oui, à une certaine période, c’était une sorte de dépression parce que tu as le moral dans les chaussettes et la dépression, ça part de là. Ce qui était important pour moi, c’était de retrouver cette passion du football, celui auquel on joue quand on est gamin, où on ne se pose pas de question, où il n’y a pas de soucis dans le vestiaire, où il y a une ambiance familiale, un peu comme on avait à Bastia. C’est aussi quelque chose comme ça qui était vraiment important pour moi. Et ici (au Mexique), c’est ce que j’ai retrouvé. Le vestiaire c’est une grande famille. L’entraînement est terminé, on fait un barbecue sur le terrain tous ensemble, nos enfants viennent à l’entraînement, nous on s’entraîne sur une partie du terrain et eux jouent tous ensemble sur l’autre. C’est un autre contexte et une autre mentalité. Tu l’as connu aussi Jérôme, en Europe, dans les vestiaires, c’est chacun pour sa gueule et c’est très compliqué. Je l’ai vécu pas mal d’années à l’OM et ça je n’en voulais plus.« 

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