Eyraud : « Pour diriger l’OM, il faut bien avoir les pieds sur terre »

Lors d’une conférence, Jacques-Henri Eyraud a évoqué sa fonction de président de l’OM. Il s’applique à ne pas s’enflammer, comme l’ont fait certains de ses prédécesseurs.

Jacques-Henri Eyraud

« Si tout est remis en cause après une défaite ou un nul ? C’est ce court-termisme n’est pas bon, justement. Il faut voir à long terme. La notion de progrès est, selon moi, très importante. Je connais bien le PSG et je n’ai jamais ressenti l’impact d’une victoire à Paris comme c’est le cas à Marseille », a-t-il indiqué lors d’une conférence sur le thème « Pour entreprendre, il faut jouer collectif. Les enseignements du foot pro », tenue à Science-Po (propos relayés par La Provence).

« Le président normal d’un club anormal »

JHE s’applique à rester lucide : « Je m’emploie à être le président normal d’un club anormal. Dans ce milieu, comme dans le foot, il y a 10 % de stratégie et 90 % d’exécution. D’ailleurs, il y a un slogan que j’affectionne particulièrement qui dit ‘Fait est mieux que parfait’. (…) Je ne vis pas un rêve parce que je n’ai pas la tête dans les nuages et je pense que pour diriger ce club, il faut bien avoir les pieds sur terre », a-t-il ajouté.

Une stratégie sur cinq ans

Quant à la stratégie mise en place, elle ne diffère pas de celle qu’il aurait utilisée dans une entreprise lambda : « La première chose que j’ai faite, c’est d’aller voir les supporters puis mes collaborateurs. On gère l’entreprise OM comme une autre, avec un plan sur cinq ans en définissant une trajectoire qui passe, bien sûr, par la performance sportive, mais avec des projets et des objectifs plus larges. »

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