Le socialiste estime que l’échéance n’est pas suffisante et que la mairie doit demander davantage. Il a saisi le tribunal administratif. Le club phocéen verse actuellement un minimum de 5 millions d’euros par an, avec une part variable liée à la fréquentation de l’enceinte et à l’éventuelle participation à la Ligue des Champions. La chambre régionale des comptes a estimé à… 550 millions d’euros (le prix de deux stades, Ndlr) la véritable facture de la rénovation, ce qui en fait l’un des stades les plus chers au monde. Et Arema, société filiale de Bouygues qui a financé une partie des travaux et en assure la maintenance, refuse de céder la gestion totale de l’enceinte au club marseillais.
« La tradition des petits cadeaux à l’OM »
« Le calcul du loyer continue de s’inscrire dans la tradition des petits cadeaux à l’OM. Je veux défendre l’intérêt des contribuables », a déclaré Laurent Lhardit (propos relayés par France Info). Un « cadeau » dont il se serait bien passé, alors que les Olympiens jouent chaque semaine sur une pelouse déplorable qui nous fait honte et que le club paie l’un des plus gros montant au monde pour une enceinte dont il n’a pas la gestion. À un tel tarif, l’OM aurait pu bâtir un stade neuf, adapté à ses besoins et dont il assurerait lui-même la gestion.