« Je dévoilerai la liste des vingt-trois pour la Coupe du monde en Russie le mardi 15 mai. Comme je l’avais fait pour le Mondial 2014 et l’Euro 2016, je donnerai alors les vingt-trois et les réservistes, a indiqué le sélectionneur des Bleus, sur le site de la FFF. D’ici là, j’ai donc des cases à remplir à chaque poste. Au départ, j’inscris quatre ou cinq noms dans chacune d’elles. À la fin de ma réflexion, chaque case est censée ne plus contenir que deux noms. Je fais une analyse globale des événements. Les plus récents, c’est-à-dire nos matchs de qualification et de préparation ou les performances des joueurs dans leur club, mais aussi les plus anciens comme les phases finales de la Coupe du monde 2014 et de l’Euro 2016. »
« Sentir un état d’esprit collectif »
L’ancien entraîneur de l’OM semble avoir pas mal de doutes : « Je dois tenir compte des systèmes et de l’animation que je souhaite mettre en place. Et donc avoir le plus d’options possibles avec des joueurs pouvant être utilisés dans certains systèmes plutôt que d’autres. Mon objectif, ce n’est pas forcément de réunir les vingt-trois meilleurs mais de former le groupe qui me semble le plus apte à aller le plus loin dans la compétition. Avoir un équilibre de groupe, sentir un état d’esprit collectif, c’est capital. Je sais très bien que certains joueurs, qui mériteraient d’aller à la Coupe du monde, ne figureront pas dans ma liste. En Russie, certains ne joueront pas ou peu. Je ne sais pas encore lesquels, mais ce sera le cas. Les qualités footballistiques sont essentielles, mais l’aspect social et l’état d’esprit sont aussi très importants. »
Certains choix réalisés le mois dernier ont interpellé. Deschamps, qui a tenté de jouer sans organisateur de jeu, il y a quelques semaines, semble (comme toujours) éprouver des difficultés à mettre en place une animation offensive cohérente.