« Comment je vais ? Comme quelqu’un qui a une maladie grave dont on ne connaît pas l’issue et qui ne sait pas comment ça se passera demain. Là, j’ai eu quatre jours très durs de chimio. J’en ai une de nouveau dans quinze jours. Tout le monde vient me voir, Claude Lelouch est passé il y a huit jours et d’autres aussi, ça me fait beaucoup de bien. On a beau être solide, ce n’est pas facile, ni pour soi ni pour l’entourage. Je n’ai pas envie de laisser une terre brûlée derrière moi », a confié le boss à VSD.
« C’est sa façon de mettre la maladie KO »
Tapie ne lâche rien et repart sur le vélo (électrique) dès qu’il en a la possibilité, afin de stimuler son corps : « Je lui ai demandé s’il y avait une voiture qui le suivait, il m’a répondu : « Non, je ne veux pas car si j’ai un coup de pompe, je vais mettre le vélo dans le coffre et m’arrêter. » C’est sa façon de mettre la maladie KO. Alors qu’il est allongé sur son canapé, en pleine souffrance – car les dernières chimios sont plus terribles que les précédentes -, il faut qu’il se lève. Même malade, il vient te chercher à la porte et te rendre dans ses bras », a aussi confié Jacques Séguéla au média.
Le boss affiche autant de grinta que ne le faisaient ses équipes. Et, face à la maladie, il est un exemple pour tous. Courage à lui et ses proches.