« Je veux y croire. Malgré les nombreuses absences (Steve Mandanda, Adil Rami, Rolando, Florian Thauvin, Ndlr), les Marseillais ont été plutôt costauds en Allemagne et ils ont eu les occasions pour marquer ce but si important à l’extérieur. Malheureusement, ils n’ont pas su les concrétiser, a-t-il confié au Figaro. Ils se sont fait piéger par une belle équipe de Leipzig sans joueurs de renom mais dotée d’un beau collectif et qui sait développer du jeu. Ce jeudi soir, l’OM n’a plus le choix. Il va falloir mettre de l’impact d’entrée. Le Vélodrome devrait être plein (au moins 60 000 spectateurs sont attendus, Ndlr), cela va booster les joueurs. Il le faut. »
« On veut surtout voir l’OM briller »
Desailly pense que la fin de saison va avoir un impact sur le projet porté par Frank McCourt et Jacques-Henri Eyraud : « La concurrence est forte avec l’Atlético Madrid et Arsenal, qui joue aussi sa place en C1 la saison prochaine. Manchester United l’a fait l’an dernier. Je pense que l’OM peut le faire. Une fois en demies, tout peut arriver. On veut surtout voir Marseille briller à nouveau sur la scène européenne et nous faire vibrer comme il y a 25 ans quand on a gagné la Ligue des champions. C’est aussi nécessaire pour faire perdurer les ambitions de Frank McCourt. Elles peuvent tenir à peu de choses. »
Pour rappel, le champion du Monde 1998 a disputé 60 rencontres sous le maillot de l’OM, en 1992 et 1993. Il a remporté la Ligue des Champions et connu ses premières sélections chez les Bleus.