« Bielsa ne me parlait pas, il ne me parlait jamais. Et moi, ça me rendait fou parce que je faisais des entraînements de malade, je bossais comme un dingue, mais il ne me parlait pas, s’est souvenu l’international belge dans les colonnes d’Onze Mondial. Et pourtant, il prenait tout le temps les autres pour leur parler. En fait, lui, c’est tout ou rien. Soit il te prend et il te parle pendant 40 minutes, soit il ne te parle pas du tout. Mais avec le recul, je me dis qu’il savait avec qui faire ça. Certains avaient besoin de ce soutien. Moi, il avait compris ma personnalité, il savait que je pouvais puiser dans mes ressources. »
« C’est abusé ce que tu ressens au Vélodrome »
L’attaquant a également commenté l’ambiance du stade Orange Vélodrome : « Mon meilleur souvenir au Vélodrome, c’est contre Saint-Étienne, l’année de Marcelo Bielsa même si je n’avais pas joué. J’étais sur le banc, je faisais : « Ouaaaaaah, c’est mortel. » Le Vélodrome, c’est la folie ! C’est dommage que pendant l’Europa League, certaines tribunes aient été fermées. Parce que vraiment, quand tu marques, c’est abusé ce que tu ressens. Limite tu voles. Tout le monde crie dans le stade. Et quand les supporters scandent ton nom, c’est la folie. Le soir, quand tu retournes au lit, tu ne penses qu’à ça. »
« Personne ne veut partir de l’OM »
Il a également confirmé n’avoir pas voulu partir : « Personne ne veut partir de l’OM ! C’est dur de quitter l’OM. Mais voilà, tout le monde connaît le contexte économique et politique du club à l’époque, il devait y avoir un changement de propriétaire, beaucoup de choses, mon départ était inéluctable », a-t-il ajouté. Et la possibilité d’un retour ? « Je ne sais pas mettre « non » et « Olympique de Marseille » dans la même phrase », a-t-il conclu.