L’ancien coach phocéen a livré ses souvenirs, dans les colonnes de L’Équipe : « Jeff, c’était un grand défenseur avec un énorme jeu de tête, un super pied gauche, de grandes qualités de footballeur. Il n’a peut-être pas eu une carrière à la hauteur de ses qualités », a-t-il expliqué au quotidien. Il se rappelle l’avoir aidé à rejoindre l’Espagne : « Il ne savait pas s’il allait reprendre à l’OM… Il se sentait oublié. Je lui ai dit : « Si tu es en galère, j’en parlerai à mon club. » On a eu des problèmes de défenseurs centraux et à Noël, on l’a fait venir. Il s’est très bien acclimaté, car c’est un défenseur technique qui savait relancer. À l’époque, Theo était dans la poussette et Lucas marchait à peine. Je les ai connus sans les connaître… C’est sympa de voir qu’ils marchent sur les traces de leur père. Ils ont sa grinta. »
Il a disparu du jour au lendemain
En 2001, Hernandez, qui avait contracté des dettes, est parti sans laisser d’adresse, même à ses enfants. « On avait gardé un contact étroit, on se téléphonait régulièrement et, un jour, il m’a appelé pour me dire qu’il partait en Thaïlande. Depuis, plus rien… On n’arrive pas à le tracer. Des amis l’ont rencontré sur l’île de Kos Samui, il y a trois, quatre ans… Jeff a toujours été un peu comme ça, un personnage adorable, mais particulier, indépendant… Ca ne m’étonne pas de lui. »
Et Theo et Lucas Hernandez n’ont quasiment pas connu leur père.