« Le jeu de l’équipe ? L’exigence est beaucoup plus élevée, l’attente aussi, a-t-il expliqué aux représentants des presses régionales, dont La Provence. On a moins d’indulgence. Après, l’un va à l’encontre de l’autre : si depuis l’Euro, dix joueurs ont été incorporés, ça ne peut pas se faire en claquant des doigts. Ou alors je garde les mêmes, ce que je n’ai jamais fait. On n’a pas tout maîtrisé, je le reconnais. On n’a pas fait que des bons matches. On n’est pas là pour surclasser nos adversaires non plus. »
« L’une des phases de qualif les plus faciles »
L’ancien coach de l’OM estime néanmoins que le bilan des deux dernières années est bon : « Sur certains matchs, on a eu du mal à faire deux mi-temps cohérentes et identiques. Après, il y a un adversaire, même s’il n’a pas un nom ronflant. Au final, on a vécu l’une des phases de qualification les plus faciles historiquement, on finit 1er avec quatre points d’avance. J’attends qu’on fasse mieux, mais en tenant compte de l’arrivée des jeunes, avec plus de droit à l’erreur, moins d’expérience et de cohésion collective », a-t-il ajouté.
Il peine néanmoins à construire une attaque cohérente : « L’aspect offensif est le plus difficile. Ce sont des réglages, des complémentarités de déplacement avec ou sans ballon. Je peux avoir différentes associations qui peuvent être intéressantes par rapport à l’adversaire ou au résultat pour l’inverser. »
