« Nous sommes dans la même catégorie, la compétition sera acharnée entre nous. J’ai beaucoup de respect pour lui, et pour ce qu’il représente, a expliqué le président marseillais dans les colonnes de L’Équipe. Il est l’exemple le plus abouti du succès dans le football moderne. Performance sur le terrain, place de la formation au coeur du projet sportif, maîtrise de ses actifs stratégiques… Il a montré la voie au service d’une ambition élevée. Lors de ses sept saisons magiques, l’OL a été trois fois en huitièmes de la Ligue des Champions, trois fois en quarts, une fois en demies : le PSG n’a pas vraiment fait mieux, même si les conditions du succès sont aujourd’hui bien plus difficiles. Il l’a fait avec son argent. Ça change tout. Il n’est pas un État souverain qui choisit le football comme pilier de sa stratégie de développement. »
JHE observe également l’attitude de JMA : « Nous sommes nés le même jour (le 22 mars), à près de vingt ans d’intervalle. Il paraît que les astres nous rapprochent, a-t-il poursuivi. C’est déjà beaucoup. J’essaie de me nourrir de son expérience, j’apprends de lui, du fonctionnement des instances, de la gestion des diverses parties d’un club, des vertus de la diplomatie, de la nécessité de l’affrontement, et aussi de l’intérêt et des limites de la mauvaise foi. »