Depuis l’affaire Santos Mirassiera, il n’en faut pas beaucoup à la presse espagnole pour faire passer le public phocéen pour un groupe de hooligans. Et c’est notamment le cas, ces dernières heures. Elle omet évidemment de s’attarder sur les menaces qui ont été faites par des groupes antifacistes basques, ou sur les attaques auxquelles avaient pris part des Bordelais, il y a deux ans, et qui ont conduit à cet antagonisme.
Deux agents de sécurité agressés
Et, dans les rangs marseillais, il y a toujours quelques énergumènes pour leur donner raison. La police basque a précisé, hier soir, que tous les fans arrêtés jeudi avaient été libérés et pouvaient rentrer dans leur lieu de résidence. Ils devront néanmoins répondre devant la justice de leurs actes. Pour rappel, deux agents de sécurité ont été agressés, à Bilbao. L’un a été entaillé au cou avec un objet pointu, tandis que l’autre souffre d’une fracture à la main. Les médias espagnols indiquent aussi qu’un supporter basque, qui a participé à des altercations dans le centre, a été libéré sous caution.
Les incidents se multiplient, ces derniers mois. Il y a fort à parier que les ultras, qui dénoncent la répression dont ils sont l’objet, devront bientôt faire le choix entre faire un gros ménage dans leurs rangs ou disparaître : l’écart entre le discours et les comportements est abyssal.