« Voir Lucas réussir à Marseille n’est pas une surprise pour moi, c’est plutôt une confirmation. J’ai vu tout son potentiel, la saison dernière, au Genoa. Il est allé à Milan, et selon moi il a bien fait, même si le club était un peu en difficulté, a expliqué le joueur du Torino à La Provence. Je lui ai dit : ‘Si tu dois retourner à Marseille, concentre-toi et fais les choses bien parce que tu as le niveau pour t’y imposer’. Je suis très content pour lui parce que je tenais beaucoup à le voir s’épanouir dans un club comme l’OM. Je suis heureux qu’il évolue sous les ordres de Rudi Garcia, un entraîneur que je connais très bien. Un joueur comme Lucas peut donner encore plus avec un coach comme Garcia. Ça j’en suis sûr. »
« L’OM n’est pas son plafond de verre »
Burdisso a tenté de lui inculquer son expérience : « Par-dessus tout, c’est l’esprit de compétition que j’ai essayé de lui enseigner, le fait de ne jamais se contenter de ses acquis. (…) Aujourd’hui, dans un endroit aussi bien que Marseille, il est obligé de faire le maximum pour porter le club vers le très haut niveau. Et si l’OM ne progresse pas, il devra viser mieux : l’Espagne, l’Angleterre, l’Italie ou un meilleur club en France. Parce qu’il a les qualités pour jouer à un plus haut niveau encore. (…) Selon moi, Marseille n’est pas son plafond de verre. Marseille est un club qu’il doit porter, qu’il doit entraîner dans son sillage. »
Burdisso ne regarde vraisemblablement pas toutes les rencontres olympiennes. Car si Lucas Ocampos fait une belle saison, il devra encore franchir quelques paliers pour devenir locomotive du groupe phocéen et atteindre le niveau de Dimitri Payet ou Florian Thauvin. Espérons que sa progression ne s’arrête pas en si bon chemin.
