« En Ligue 1, le PSG se balade. Il gagne ses matchs 3-0 ou 4-0. Avec ou sans absents, ça ne change rien. On l’a encore vu récemment contre l’OM. Ils ont battu Marseille deux fois sans forcer. Désolé, mais c’est un problème. Quand j’ai pris l’OM, en 1986, j’étais convaincu que le niveau général ne me permettrait jamais de me hisser le jour J au niveau des plus grands en Coupe d’Europe. J’ai fait venir Aulas à Lyon (en 1987), j’ai poussé pour que Canal+ reprenne le PSG (en 1991). Avec Monaco et Bordeaux, cela faisait cinq équipes de très bon niveau. Il y avait une grosse bagarre. On ne finissait pas le championnat avec quinze points d’avance », a-t-il notamment déclaré dans les colonnes de L’Équipe.
« Je ne suis pas optimiste »
Il se rappelle également s’être entouré d’hommes respectés : « À l’OM, nous n’étions pas respectés. J’ai pris Beckenbauer. Les arbitres sont d’anciens supporters. Quand ils arrivent et qu’ils ont en face d’eux un monument du foot allemand et du Bayern, ce n’est pas Gili, Goethals ou Tapie. Les millions du Qatar, ce n’est pas ça qu’ils admirent », a-t-il ajouté. L’ancien patron olympien a également livré des indications sur sa santé : « Je vais moyen. Je ne suis pas optimiste. Je suis lucide. Mais je fais le match. Il se passera ce qui se passera. Je suis obligé de me battre », a-t-il ajouté.
Courage au boss, qui continue son match.