Zubizarreta : « Bilbao ? J’en frissonne encore »

Andoni Zubizarreta s’apprête à retrouver le club de sa jeunesse, l’Athletic Bilbao. Il a porté ses couleurs de 1981 à 1986, remportant les Liga 1983 et 1984, et la coupe du Roi 1984. Il en a également été le directeur sportif, de 2001 à 2004.

Andoni Zubizarreta

« Ma mère n’aime pas beaucoup le football, elle aurait préféré que je joue à la pelote basque. Mon père, lui, est supporter. Il continue de voir tous les matchs à la télé. Mais, maintenant, il regarde aussi l’OM… » a-t-il indiqué à La Provence. Il a été lancé par un certain Javier Clemente, lequel a coaché, plus tard, l’équipe phocéenne : « Quand il est monté en équipe première, il a fait venir beaucoup de jeunes joueurs. On a fait la pré-saison et Iribar, qui venait d’arrêter, lui a dit que c’était moi qui devais jouer. Javier Clemente m’a donné le premier élan, il m’a fait confiance. Je l’ai ensuite retrouvé en équipe nationale. » Zubi entretient de très bonnes relations avec Clemente : « Nous avons toujours beaucoup discuté. À l’OM, il est arrivé dans un moment un peu compliqué. »

« Il y avait 2 millions et demi de supporters »

L’ancien gardien de but s’est aussi souvenu des titres obtenus avec Bilbao : « Cela faisait 27 ans que l’Athletic Bilbao n’avait pas été champion d’Espagne. Quand notre avion a atterri à l’aéroport, nous avons vu tout le monde qui était là, à nous attendre, c’était magique. Le bus a fait le tour par la ville. Ces images restent gravées. Il y avait 2 millions ou 2 millions et demi de supporters. Ils venaient de partout, pas que de Bilbao. Toute la population était là, des grands, des petits, des jeunes, des anciens… C’était une époque difficile, au niveau de la politique, un temps très dur sur le plan social au Pays basque. Offrir un tel moment de joie et de bonheur, un tel cadeau à tout le monde, c’était formidable ! C’était magnifique, j’en frissonne encore », a-t-il ajouté.

Zubizarreta présente une riche carrière. Outre son précieux travail de structuration du club et ses qualités humaines, on peut penser qu’il a aussi beaucoup à apporter à l’OM, en termes d’expérience et de « science » de la victoire.

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