L’arbitrage vidéo devrait changer bien des choses, en Ligue 1. Les polémiques s’y succèdent effectivement, plus qu’ailleurs, journée après journée. « Nous sommes convaincus qu’il est difficile de faire machine arrière, estime Garibian. Il y a peut-être encore des points à améliorer, mais la vidéo doit pouvoir aider les arbitres à corriger une décision qui serait manifestement erronée, celle qui crée des polémiques. C’est une bouée de sauvetage. Elle doit servir uniquement pour ce qui n’est pas sujet à interprétation. L’assistance vidéo n’est pas là pour trancher dans les situations grises. »
« Il faut préserver les émotions »
Il s’agit également d’éviter de hacher le jeu : « Il faut préserver le football, les émotions qu’il suscite, la dimension humaine. La décision doit se prendre sans précipitation, mais dans un temps raisonnable pour que l’intensité du match n’en souffre pas. Un penalty, c’est entre une minute et une minute trente du coup de sifflet à l’exécution. Il en est de même d’un coup franc aux abords de la surface de réparation. L’idéal, c’est qu’une décision corrigée par l’assistance vidéo ne dépasse pas une minute trente », a-t-il ajouté.
La vidéo ne devrait pas aider l’OM à obtenir autant de penalties que ses rivaux lyonnais, monégasques ou parisiens. Elle devrait néanmoins contribuer à rendre l’arbitrage plus équitable.