Le défenseur olympien espère se rattraper, demain soir, en Coupe de France : « Demain, on va essayer de montrer que Marseille a du caractère et j’espère qu’on aura la conviction qu’on peut gagner au Parc. On n’a pas été si mauvais que cela dimanche. Je suis déçu d’avoir perdu 3-0, c’est un score sévère. (…) On a pris le premier but dans un moment qui n’était pas méritant pour eux, puis après le 2-0 c’était difficile. Mais on n’a pas à rougir. J’espère pouvoir exploiter nos meilleures qualités, comme la grinta. Dimanche, ce n’était pas un clasico. L’arbitre a surprotégé les joueurs et c’est devenu un match ennuyant », a-t-il déclaré en conférence de presse.
« J’ai été agacé de ne pas pouvoir aller au contact »
Il exhorte ses partenaires à mettre plus d’envie : « Demain, ça va être un match couperet. On se doit d’être à 100%, de penser aux sacrifices, à avoir de la générosité pour les gêner. » Il espère que Clément Turpin arbitrera différemment : « J’ai pu discuter avec M.Bastien, qui était ouvert au dialogue. J’ai été agacé de ne pas pouvoir aller au contact dimanche, de ne pas aller dans les duels à 100 %. Ce qui est arrivé à Neymar, on ne peut pas jubiler d’une blessure. Mais j’en ai voulu à l’arbitre de couper le jeu toutes les 30 secondes. En première période, une image m’a bouleversée. Neymar s’arrête de jouer et lève les bras pour demander une faute. Paris-Marseille, c’est avant tout un match d’hommes. Et on n’a pas vu un match d’hommes dimanche », a-t-il ajouté.
« Je ne pars pas dans l’optique de casser une jambe »
Le défenseur veut aller se frotter aux Parisiens : « Quand je vois Neymar ou Cavani, qui font partie des meilleurs joueurs au monde, j’ai envie de faire mon job et d’aller au duel, pas pour leur faire mal. Limite dimanche, on ne pouvait pas rentrer dans un périmètre d’un mètre avec les joueurs adverses. M. Bastien a été classe, il m’a dit que parfois on avait été durs dans nos duels. Je pense le contraire, même si je ne pars pas dans l’optique de casser une jambe. Mais j’ai envie de me confronter à ce type de joueurs. Paris, c’est un rival, pas un ennemi. C’est frustrant de pas pouvoir aller aux duels comme on a envie de le faire, tout en respectant l’adversaire », a-t-il encore poursuivi.
Le joueur de l’OM regrette les frictions de l’époque : « Je regrette l’ambiance des PSG-OM des années 90. Un ballon entre deux, il faut donner son corps à la science. Sans aller casser le joueur adverse. Mais ballon entre deux, il ne faut pas réfléchir. »