Dans son édition du jour, L’Équipe révèle que les Girondins « soupçonnent la Commission d’appel de la FFF de préméditation et d’avoir voulu faire un exemple ». Cette dernière n’aurait effectivement pas pu alourdir la suspension « si elle ne s’était pas autosaisie du dossier », explique le quotidien. Elle ne l’avait pas fait pour Mariano Diaz (Lyon, 24 ans). Le club bordelais pourrait « étudier d’autres recours pour obtenir des dommages et intérêts en cas de défaites », face à Nice (dimanche) et Monaco (vendredi prochain).
Jean-Michel Aulas, qui figure accessoirement dans le comité exécutif de la FFF, affirme depuis le début que Mariano Diaz n’avait pas simulé, face à Toulouse. Et il s’était défendu d’être avantagé par les arbitres, après les attaques du président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, fin 2017. Cette affaire prend une tournure intéressante et mérite que les médias y prêtent attention.