La commission de discipline a pris une décision étonnante, jeudi soir, en sanctionnant le Bordelais d’une suspension de deux matchs, dont un avec sursis, pour simulation. Elle est d’autant plus surprenante que le dominicain de Lyon était, lui, passé au travers des mailles du filet. Jean-Michel Aulas s’était fendu de quelques interventions tapageuses, pour défendre Mariano, et aussi enfoncer Malcom. Et, ce vendredi, on s’interroge sur l’influence qu’elles ont pu avoir.
Bordeaux pourrait faire appel
Ces dernières semaines, JMA a présenté son nouveau show. Il a interpellé le président de l’OM, Jacques-Henri Eyraud, sur Twitter et lui a indiqué qu’il avait tort de critiquer l’arbitrage. La boutade avait fait rire tout le monde : Aulas qui te conseille de ne pas parler de l’arbitrage, c’est un peu comme si Jean-Louis Triaud disait à Francis Gillot qu’il le trouvait cafardeux. Mais Stéphane Martin, le président des Girondins, est beaucoup moins sensible à cet humour. Aux dernières nouvelles, il n’excluait pas de faire appel.
Il est plus qu’important d’avoir une explication de la part d’un des membres de la commission, tant la gestion des dossiers Mariano/Malcom donne le sentiment d’un « deux poids, deux mesures ». À noter que le Girondin ne sera pas suspendu contre l’OM, mais contre Nice.