Si l’on en croit les renseignements obtenus par RMC, l’instance a finalement donné raison au clan de l’Argentin et validé le document qui comprend la fameuse clause « parachute ». À moins d’un nouveau retournement de situation, le LOSC devra donc verser 12,9 millions d’euros à El Loco. Cette somme correspond à l’ensemble des revenus qu’il devait percevoir jusqu’à la fin de son engagement. Les avocats du Rosarino demandent également 5 millions d’euros à titre de préjudice subi.
« En quelques mots, la LFP reconnaît la validité de ce pré-contrat comme fixant les modalités contractuelles de leur collaboration à compter du 1er juillet 2017. La LFP reconnaît donc que les contrats du 14 février et du 1er juillet 2017 forment un ensemble contractuel indivisible opposable au club du LOSC. (…) Ce risque de nullité est donc définitivement écarté. C’est donc une belle victoire pour M. Bielsa car ce contrat prévoyant la clause d’indemnité de licenciement forfaitaire sera opposable au LOSC devant toutes les juridictions ordinaires. Compte tenu de ce qui précède, La ligue a donc décidé de ne sanctionner aucune des parties, mais ce n’était pas que subsidiaire », explique le communiqué des avocats de Bielsa (relayé par la radio).
Un coup dur pour Gérard Lopez et ses équipes. Le prochain rendez-vous aura lieu devant le Tribunal de commerce de Lille.