D’après les informations publiées par L’Équipe, El Loco a saisi le tribunal de commerce de Lille, le 16 janvier. Il demande 13,7 millions d’euros prévus par son contrat (560 000 euros bruts par mois, plus des primes, Ndlr), ainsi que 5 millions d’euros d’indemnité liée au préjudice. Il espère que le club sera déclaré en cessation de paiements et bascule dans une procédure de redressement judiciaire.
L’audience est prévue le 5 février. Le lendemain, la commission juridique de la LFP étudiera le fameux précontrat qui lui avait été caché. Enfin, le 13 mars, l’Argentin se défendra devant les prud’hommes.
L’Argentin disposait d’une clause « parachute »
Le journal rappelle que le précontrat signé par l’ancien coach de l’OM prévoyait une clause « parachute ». C’est-à-dire qu’en cas de rupture ou de résiliation de son contrat, il était prévu qu’il perçoive l’ensemble des rémunérations prévues sur les deux ans. Elle empêcherait les Lillois d’arguer de la faute grave pour s’économiser ces dépenses.
Le quotidien donne aussi des précisions sur ce qui est reproché au technicien : Luis Campos aurait réalisé un audit du groupe professionnel. Étonnamment, le manque de discipline semblait criant, au domaine de Luchin. Certains joueurs auraient notamment eu le sentiment d’être considérés comme des « robots interchangeables » et « que l’analyse statistique des données GPS primait sur des choix de compétences et d’associations ».
Déjà interdits de recrutement par la DNCG, cet hiver, les Dogues pourraient éprouver bien des difficultés à verser la somme demandée par Bielsa. De quoi s’interroger sur l’ensemble du projet de Gérard Lopez.