« Monaco a été notre plus sérieux rival cette année-là. Ils possédaient, eux aussi, un effectif impressionnant. Mais chez nous, quand on voit que Fournier et Stojkovic étaient remplaçants, que Canto et Jeannot Tigana n’étaient pas sur la feuille, ça prouve à quel point il fallait lutter pour mériter et garder sa place », s’est-il souvenu dans les colonnes de La Provence. Et d’ajouter : « C’est un corner de Chris que je reprends au premier poteau où je lobe Ettori. »
« Milan-OM aiguisait la concurrence »
Il s’agissait « d’un grand pas vers le sacre » et une très belle façon de préparer l’opposition face au Milan d’Arrigo Sacchi : « Loin de nous perturber, de détourner nos esprits, la perspective d’aller défier Milan nous stimulait, elle aiguisait la concurrence. Comme je le disais plus haut, il fallait se battre pour avoir sa place à San Siro. Battre Monaco, pour nous, c’était aussi le meilleur moyen d’aller à Milan avec le moral au beau fixe, pleinement confiance en nous, en sachant que nous pourrions jeter toutes nos forces dans la bataille en deux matchs, sans risquer de le payer en championnat. »
Et l’OM de Goethals avait tapé les Rossoneri du mage de Fusignano (1-1, 1-0, puis 3-0 sur tapis vert, après l’histoire des projecteurs, Ndlr), lesquels restaient sur deux titres en C1.