« On rêvait tous d’une grande équipe. Marseille, je ne sais pas si on peut rêver mieux pour la ville, nos partenaires qui nous soutiennent depuis quelques années malgré des résultats pas au top, pour nos bénévoles, les quelques supporters qui bravent la météo. Ils sont ronchons, on les comprend, mais ils sont là », a-t-il confié dans les colonnes de Vosges Matin.
« On sait qui on a en face de nous »
La rencontre pèsera sur les finances du club : « Il y a un élément qu’on ne maîtrise pas, c’est ce que fera Marseille avec sa part de la recette, a-t-il expliqué au journal. Pour faire simple, Lyon, ça représentait 27 000 euros (en janvier 2013, Jean-Michel Aulas n’avait alors pas laissé la recette, NDLR). L’OM, cela fera un peu plus. Si tout va bien, ça peut donner un ticket à 40, 50 000 euros. Pour un club comme le nôtre, c’est important. Cela peut permettre de prendre un joueur ou tout simplement de remettre à zéro la projection de résultat négatif. Car la perte des contrats aidés va entraîner un manque de 90 000 à 100 000 euros. Il ne faut jamais oublier qu’un club ne meurt pas du sport mais de l’argent. »
Sportivement, l’écart entre les deux clubs est important : « Je suis pragmatique et cartésien. C’est peut-être un défaut dû à ma formation d’ingénieur. Si vous me demandez si j’en rêve, la réponse est évidente. Mais en toute humilité, on sait qui on a en face de nous, un mastodonte. Eux, leur rêve, ce n’est pas de battre Epinal. C’est de gagner le Trophée qui est au bout. Nous, on va jouer notre Champions League. Au moins, gardons l’espoir de rêver », a-t-il conclu.
