Dans L’Équipe, Jacques-Henri Eyraud a commenté certaines erreurs grotesques arbitrages, lesquelles vont toujours dans le même sens : « Le penalty accordé à Lyon à Toulouse ? Ce que je me pose comme question… (il s’interrompt). Je vais demander à Rudi d’intégrer dans les protocoles d’entraînement un stage au Cercle des Nageurs de Marseille. Quand Rudi dit qu’il nous manque un peu de vice, je crois qu’il a raison. Après, c’est tellement peu glorieux de gagner sur une action comme ça. Mais les enjeux sont ce qu’ils sont et il faut employer les armes qu’emploient certains », a-t-il lancé dans les colonnes du quotidien.
JHE est impatient de voir la technologie (la vraie) aider les hommes en noir : « Je n’ai pas envie d’accabler les arbitres. Je serais incapable de faire leur métier. Mais si le plan autour de l’arbitrage s’appelle professionnalisation, c’est bien que l’arbitre n’est pas encore professionnel, donc aidons-le à le devenir. Avec l’assistance vidéo, et vite. On est à l’OM depuis une saison et demie, et si on prend les chiffres depuis la saison 2016-2017, l’OM a bénéficié de cinq penalties, Lyon en a bénéficié de dix-neuf. (Il insiste.) Dix-neuf. Je ne suis pas paranoïaque, mais je veux juste comprendre. Avec la vidéo, le penalty de Mariano Diaz n’aurait pas été validé », a-t-il ajouté.
Le niveau de l’arbitrage français a notamment effaré Andoni Zubizarreta : « C’est intéressant, parce qu’Andoni est un individu bien élevé, respectueux de tous, amoureux du football. Quand il vous dit : “Jacques-Henri, je n’ai jamais vu ça”, vous êtes obligé de l’écouter. Il est surpris. Cela doit être l’union sacrée, il ne faut pas tirer dans un sens pour son intérêt. Il faut arriver à une relation et un arbitrage le plus performant possible. »