« Le modèle actuel qui en fait un locataire ne convient pas à l’OM. Je l’entends. On a monté une société d’exploitation qui donne satisfaction aux supporters, à tous les spectateurs, à la ville, à ceux qui ont monté Arema. On a investi dans un modèle d’exploitation multi événements. Il faut arriver à conjuguer le souhait de l’OM d’être plus présent au quotidien dans l’exploitation et le souhait de toutes les autres parties prenantes qui tiennent à une exploitation événementielle. Ça ne me paraît pas incompatible », a-t-il confié au quotidien. Il n’envisage pas de tout céder au club olympien : « La solution, c’est une exploitation commune du stade. Ça, ça marche. C’est l’un des axes que nous sommes en train d’étudier avec l’OM. Plein de choses sont sur la table. C’est l’une des possibilités. »
Un accord pourrait être trouvé d’ici la fin de la saison : « On est toujours dans les clous. Si l’OM récupérait l’exploitation du stade, il aurait aussi à amener toutes les garanties nécessaires à la Ville. Depuis qu’on a démarré l’exploitation, on verse 12,5 millions d’euros, bientôt 13 millions par an, de recettes à la ville. Vous commencez l’année avec -12 au compteur. Il faut donc équilibrer. Pour cela, il faut faire plein de choses au quotidien : des visites, des séminaires, on accueille des concerts, du vélo, des événements d’entreprise… Les recettes ne tombent pas du ciel. Si l’OM bénéficie de notre expérience et qu’on travaille ensemble, ce sera plus simple. Je préconise cela mais je ne suis pas le seul à discuter. »