« J’ai un mot pour résumer mes Classiques : mauvais. Ce sont de mauvais souvenirs. J’en ai joué huit, et j’en ai perdu sept pour un nul, en trois ans, s’est rappelé l’ancien défenseur. C’était l’ère des Pauleta et Ronaldinho. Si je m’en souviens d’un plus qu’un autre ? Oui (il sourit), celui où on perd 3-0 au Vélodrome avec Ronaldinho (9 mars 2003). Il avait été impressionnant. Il participait à un match sur huit avec Paris, mais il jouait tous les matchs face à l’OM à fond… À l’époque, c’était un peu la disette pour l’OM face à Paris. C’en était frustrant, surtout que c’était toujours un match particulier, avec une ferveur complètement différente des autres rencontres. On le sentait aux entraînements, où il y avait plus de monde par exemple. L’attente était tellement grande que le fait de perdre, pour s’en remettre, ce n’était pas simple. Mais à l’époque, j’ai quand même l’impression qu’on allait plus à la guerre qu’aujourd’hui. »