« J’ai une image marquante qui me revient de mon premier Classique : c’était au Vélodrome, qui était pourtant en travaux. Le stade était chauffé à blanc. Dès le coup d’envoi, quelques secondes après, je vois Lucho Gonzalez aller tacler un Parisien. Ça m’avait marqué, parce que Lucho Gonzalez n’était pas vraiment un joueur réputé pour être agressif, au contraire. Là, le voir donner en quelque sorte le tempo à la rencontre… Ça avait donné le ton d’un match qu’on avait fini par gagner 3-0. Il y avait quelque chose de différent, une ambiance de Ligue des champions. Avec cette électricité particulière, les joueurs n’avaient pas besoin de se forcer pour se motiver. Dans l’atmosphère, on sentait que toute une ville était derrière son équipe. Chose que je n’ai pas ressentie à Paris quand on est allé y jouer. C’était plus dilué. À Marseille, ça concerne tous les Marseillais », s’est souvenu l’ancienne doublure de Steve Mandanda.