« Quand on voit arriver M. McCourt, qui dit qu’il va investir tant d’argent, ça paraît cohérent. Et d’un coup, des joueurs se vendent 200 millions d’euros. Il y a une inflation terrible. Comment les présidents d’autres clubs français peuvent dire : on va rivaliser avec Paris, qui fait 400 millions d’euros de transfert ? » s’interroge l’ancien coach des Verts. Les grosses dépenses parisiennes ne lui posent pas problème : « Ça ne me gêne pas. Et je me régale à voir jouer le PSG. C’est très bien que Neymar soit chez nous. Je suis content qu’un garçon comme Mbappé soit resté en France. C’est un exemple pour tous les joueurs de 18 ans. Je ne parle pas que de foot, mais de ce qu’il est, de ce qu’il a dans la tête. C’est un régal de le voir jouer. Kylian est souriant, compétiteur, accessible. »
L’entraîneur ne nie pas qu’il se verrait bien prendre les rênes de l’OM : « Je suis né à Marseille, j’ai été formé au club, j’y ai joué, j’en ai été l’entraîneur adjoint. Ce serait mentir de dire que je n’aimerais pas entraîner ce club. Mais que ce soit un objectif, un fantasme ou une fin en soi, c’est faux. » Vincent Labrune ne l’aurait en tout cas jamais pris : « Un jour, Vincent Labrune m’a dit : Avec toute la considération que j’ai pour ton travail, je ne prendrai jamais un entraîneur marseillais. Ce n’était pas une question d’agent. Juste son point de vue, qui se respectait, et il n’y avait pas d’animosité. »