« Unai Emery m’a apporté tout ce que je suis devenu. J’ai toujours eu confiance en moi. Mais grâce à lui, j’ai fait de belles saisons, j’ai connu la Ligue des Champions, j’ai pu rivaliser face aux plus grandes équipes et aux meilleurs joueurs au monde. Quand je vois qu’en L1, on fait tout un flan parce que Neymar a signé au PSG et qu’on allume la Tour Eiffel… », a lancé le défenseur. Et de poursuivre : « Il fait beaucoup de vidéos, certes, mais il transcende ses joueurs, surtout. Je sais ce qu’Emery va demander à ses joueurs. Dès qu’on va récupérer le ballon, il va leur demander quinze ou vingt secondes de pressing intensif. Ils l’ont fait contre le Bayern. Dès que tu passes leur première ligne, ils se regroupent et ils attendent. Ils ont des joueurs super rapides sur les côtés. Ils ont Edinson Cavani. Je n’ai jamais joué contre lui mais, pour moi, il fait partie des meilleurs attaquants au monde. Il est tout le temps en train de faire des appels, sur ses appuis, à se battre pour ses coéquipiers. Toujours en situation de frappe. Tu le lâches deux secondes, tu es cuit. Ils vont avoir la possession, mais le plus important, défensivement, c’est d’être en bloc et, surtout, quand on va récupérer le ballon, de ne pas le jeter. Il va falloir le garder, pouvoir se retourner, aller les chasser. C’est ce qu’on faisait avec Valence ou Séville, contre le Barça ou le Real. On attendait, ils faisaient des passes, des passes… On récupérait, et ça allait à 2 000 à l’heure sur les cotés. Il faut forcer Neymar et Mbappé à défendre. »
Un Clasico ne se joue pas dans le journal mais bien à l’heure dite, sur la pelouse. Le terrain donnera sa vérité, ce soir.