L’ancien Monégasque paraît avoir mûri, en Italie : « La saison dernière, quand j’étais en Italie. Nicolas Burdisso a été l’un de ceux qui m’ont le plus fait prendre conscience de l’aspect professionnel du football. À trente-six ans, tu es plus lent, tu joues moins sur ton physique, tu pourrais plus profiter de la vie, de tes enfants et faire des bons repas. Mais lui, non. Il s’entraînait et était au top physiquement. Ça fait réfléchir. Et j’ai eu une deuxième fille. Chaque joueur a une famille, ce qu’il fait a une répercussion sur elle, sur les milliers de supporters qui sont derrière et sur le club. En Italie, je me suis rendu compte – enfin – que je devais changer quelque chose. » Son rapport au football est désormais très différent : « J’étais un joueur plus technique… Non, pas plus technique, mais je faisais des choses différentes : je m’amusais beaucoup plus sur le terrain. Aujourd’hui, je prends le foot de manière plus sérieuse. Je m’amuse toujours, mais j’ai compris que c’était une responsabilité. »
Le milieu offensif se soucie désormais davantage de ses coéquipiers : « Aujourd’hui, je sais quelles sont mes caractéristiques et ce que l’équipe attend de moi. Ce que j’apporte ce dont l’équipe a besoin, pas ce dont j’ai besoin. » Il paraît également beaucoup apprécier le vestiaire olympien : « Si je continue sur ce chemin, ça va me profiter à moi, à ma famille et à l’équipe. J’ai aussi trouvé un groupe très uni, plus que les précédents. Les leaders sont très positifs. Il n’y a pas de problème entre les joueurs, pas de jalousie. C’est quelque chose de très difficile à trouver dans le football. »
Depuis le début de la saison, Ocampos a inscrit 5 buts et délivré 2 passes décisives en 11 rencontres.