« Le début de match est parfait pour Marseille. Un but rapide et une situation confortable. Le souci, c’est que l’OM ne contrôle pas grand-chose derrière. C’est Strasbourg qui domine le ballon. Bon dans l’occupation du terrain et l’agressivité, le Racing est au-dessus. L’OM se place pour jouer en contre. Étonnante attitude face à un promu. Ça peut être payant parce que les joueurs offensifs peuvent la différence et que la défense des Alsaciens est faible, mais la tactique reste curieuse. Et c’est logiquement que Strasbourg égalise. Une récompense à l’effort et à l’esprit d’entreprise », a-t-il jugé.
Même chose en seconde période : « L’OM ne fait rien à part tenter les contres. Avec sa fragilité, ses faiblesses et une formidable envie, Strasbourg domine. Tant que les corps tiendront car les efforts sont énormes, les Strasbourgeois avancent ! Et non seulement ça tient, mais ça gagne ! La Meinau peut prendre feu sur le 3e but ! Il reste 15 minutes. Que vont-ils faire ? Continuer, attendre ? Marseille ne réagit pas. Payet a disparu depuis longtemps. Saar qui a remplacé Clinton n’existe pas. Mitroglou n’avance pas. Thauvin est comme souvent dans son coin. Reste Anguissa, joueur essentiel, le seul qui fait son job ! Sur une sublime occasion qui se termine sans but, l’OM se fait balader de partout ! Le 4-2 est évité. Marseille reste en vie ! Cramés, les Strasbourgeois finissent par craquer. 3-3. L’OM s’en tire très bien… »