Après ses deux matchs disputés avec la Grèce, Mitroglou a fait sa première apparition dans le onze de départ olympien. Le onze de départ de Garcia : Mandanda – Sakai, Rami, Rolando, Amavi – Anguissa, Sanson – Thauvin, Payet, Njie – Mitroglou.
Les Olympiens ne pouvaient pas mieux entrer dans le match. Payet a conclu une belle action collective d’un plat du pied gagnant (0-1, 6e). Malgré le coup sur la tête, les Alsaciens n’ont pas abdiqué. Gonçalves a obligé Mandanda à se détendre (12e) et les Olympiens n’ont plus vu le ballon, et ont joué en contre. Aholou a finalement ponctué une très longue séquence de domination des Strasbourgeois d’une frappe doublement contrée qui a trompé Mandanda (1-1, 31e). Les Marseillais auraient ensuite pu reprendre l’avantage par Njie, qui a tiré à côté (35e), et Mitroglou, qui a raté son duel (37e).
Excès de confiance ? Les Olympiens se sont complètement endormis après leur but. Sarr a remplacé Njie, à la pause.
Les Phocéens sont revenus dans le match déterminé et ont inscrit un nouveau but d’entrée de jeu par Sanson, dont le centre est dévié dans ses propres buts par Koné (1-2, 48e). Mandanda a encore été décisif, sortant une frappe de Terrier (56e), puis Koné a égalisé, prenant le dessus sur Rami sur corner (2-2, 61e). Et après que Mitroglou se soit fait enlever un but par Lala (73e), Lienard a inscrit un nouveau but, d’une frappe flottante déviée par (3-2, 75e).
Cet OM est décidément plus que fragile. C’est un miracle, s’il n’a pas encaissé un nouveau but, Bahoken trouvant le poteau alors que Mandanda était battu et Terrier manquant le cadre (79e). Enfin, les Marseillais ont poussé et ont fini par égaliser par Mitroglou, après une faute de main du portier alsacien, suite à une frappe d’Amavi (3-3, 88e).
Un résultat qui n’est pas mauvais en soi mais qui est difficile à digérer, compte tenu du profil de la rencontre. Durant la majeure partie de la rencontre, l’OM a été surclassé par son adversaire en termes d’envie. Moins talentueux mais plus coriaces, les Strasbourgeois ont joué comme on voudrait que les Marseillais jouent, avec le coeur.
Certains se figurent-ils à Marseille qu’ils remporteront les matchs sans mouiller le maillot ? En l’absence de Luiz Gustavo, on a très longtemps chercher des guerriers sur la pelouse. Peut-on espérer autre chose qu’une gifle contre Paris ? Réponse dans une semaine…