« Je retiens que l’objectif est atteint mais que nous n’avons pas non plus une maîtrise suffisante dans la durée, a confié l’ancien entraîneur de l’OM. Je ne suis pas borgne ou aveugle. Ce soir, il y a peut-être eu un petit peu de fatigue, de fébrilité. L’équipe est jeune, l’adversaire, quoi qu’on en dise, n’a jamais lâché et nous a ennuyés avec sa vitesse. J’ai bien conscience qu’on doit mieux maîtriser certaines situations. » Il considère que la France ne sera pas favorite en Russie, certains concurrents ayant pris de l’avance : « Vous savez aussi bien que moi que deux nations européennes (l’Espagne et l’Allemagne) et une Sud-américaine (le Brésil) ont de l’avance sur nous. Ils ont l’expérience. Mais ce que nous avons vécu va nous servir », a-t-il ajouté.
Il a enfin estimé que des progrès devaient être faits dans tous les secteurs de jeu : « On finit la phase de qualification en ayant encaissé six buts en dix matchs. Mais on a concédé des occasions. Offensivement, j’ai aimé ce qu’on était capable de faire par séquences. On a souvent eu des occasions mais on n’a pas toujours su faire mal à l’adversaire. Le haut niveau, c’est de l’efficacité dans les deux zones de vérité. »