« Deschamps c’est Aimé Jacquet, tout pour la solidité, a estimé le natif de Marseille. Le débat, aujourd’hui, c’est : va-t-on jouer avec Sissoko contre la Bulgarie, un milieu relayeur à la place d’un attaquant ? Mais c’était le même genre de problématique, en 1998. On disait que l’équipe de France de Jacquet n’avait pas d’attaquant, mais Henry et Trezeguet, c’était quoi ? Des attaquants de vingt et un ans, quand Mbappé en a dix-huit aujourd’hui. Jacquet a gagné la Coupe du monde en se passant de Trezeguet et d’Henry, tant mieux. Et Deschamps a perdu un Euro contre une faible adversité, en faisant d’autres choix. Vous savez, quand Didier a fini par aligner Dembélé et Mbappé contre l’Angleterre, c’était une façon de dire aux gens “Vous les voulez ? Vous allez les avoir.” Mais il l’a fait à contrecoeur. »
