Germain s’interroge sur son rôle dans l’équipe

Dans les colonnes de La Provence, Valère Germain a commenté la période délicate qu’il traverse. Il s’interroge sur son rôle au sein de l’attaque olympienne mais ne s’affole pas et reste persuadé que la roue va tourner.

Germain

« C’est difficile car je me pose des questions, a-t-il expliqué au quotidien. Je me demande s’il faut que je redescende pour toucher le ballon et qu’on me voit un peu plus, mais dans ce cas, je ne serai pas au bout d’une éventuelle action. Ou alors s’il faut que je reste devant, pas à jouer la carotte mais presque, comme un vrai neuf, pour essayer de gratter un ballon qui va sans doute arriver ; dans ce cas, on ne me voit pas trop, mais il me suffit peut-être d’une action pour marquer. » Les conseils de Rudi Garcia ne font visiblement pas mouche : « Ce sont souvent les mêmes consignes, il a ses idées, qui sont bonnes. Mais quand je dis qu’on n’est pas dangereux offensivement, ça ne concerne pas que les deux ou trois joueurs à vocation offensive. C’est tout le bloc, et on n’a pas réussi à leur poser de problèmes offensifs. Il y a des changements, aussi, même si ce n’est pas une excuse. »

Enfin, il reste optimiste : « Ce sont des périodes. Il ne faut pas douter. Je ne me suis pas enflammé après les débuts et j’essaie de ne pas me mettre de pression supplémentaire quand ça va moins bien. Mais c’est difficile car on n’est pas forcément au bon endroit au bon moment. En août, j’attirais les ballons, quand il y avait un centre, ça me venait dessus ; là, quand il y a un centre, je n’y suis pas… Il faut continuer à travailler pour que ça revienne. On sait que les attaquants marchent à la confiance. Je n’ai pas perdu confiance, c’est simplement que la période n’est pas favorable. Hier, je n’ai pas eu d’occasions, mais j’en avais eu contre Rennes, j’ai touché la barre contre Konya, face à Toulouse, j’ai eu une occasion en entrant en jeu… Ça se joue à rien, mais des fois, la réussite te fuit », a-t-il ajouté.

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