Dans un dossier consacré au projet marseillais, l’hebdomadaire a interrogé Éric Di Meco au sujet des moyens investis par les dirigeants pour composer la formation phocéenne. Ces derniers avaient promis d’investir 200 millions d’euros sur quatre ans, ils ont jusque-là mis 108 millions d’euros sur la table pour renforcer l’effectif. Pour l’ancien latéral gauche, qui ne pipait jamais mot contre Vincent Labrune durant la majeure partie de son mandat de président, c’est déjà insuffisant : « Les 200 millions d’euros d’un an ne sont plus les 200 millions d’euros d’aujourd’hui. L’année dernière, à 25-30 millions d’euros, tu pouvais t’offrir un bon attaquant. Maintenant, à ce prix-là, c’est un attaquant moyen. Pour paraphraser le film : Pour 200 briques, t’as plus rien », a-t-il lancé.
Rudi Garcia et les joueurs ont beaucoup de choses à prouver sur le terrain. Néanmoins, un mercato ne se juge pas en septembre. Il est étonnant de constater que les médias ne se souviennent plus d’où revient l’OM et, notamment, des joueurs de seconde zone recrutés lors des derniers mercatos estampillés Labrune.
Si l’attitude des journalistes n’a rien d’étonnante, tant une crise olympienne fait vendre les papiers, celle de certains groupes de supporters l’est davantage. Le courroux de certains est-il uniquement lié à la situation sportive ? Curieusement, les Louis-Dreyfus ont semblé bénéficier de davantage de patience, ces dernières saisons.