Pour l’ancien rugueux défenseur de l’OM, les dirigeants sont un peu à côté de la plaque : « On nous a expliqué que McCourt avait découvert le Vélodrome pendant l’Euro et qu’il avait été subjugué par l’ambiance du Stade Vélodrome. Si tu es subjugué par cette ambiance et la ferveur des supporters marseillais, ça veut dire aussi que tu as le revers de la médaille. (…) J’ai connu des périodes où ils manifestaient de manière beaucoup moins sympathique que jeudi soir. J’ai connu le caillassage de voiture à la fin des matches. » Pour rappel, Eric Di Meco a évolué à l’OM de 1981 à 1994. Une autre époque. « Aujourd’hui, ils mettent des banderoles et rentrent au bout de 10 minutes dans le stade. Et les dirigeants d’aujourd’hui sont étonnés ou offusqués par ce qu’il se passe au Vélodrome. Eh bien mes amis, il ne valait mieux pas venir il y a 20 ans. Et surtout si ça se passe comme ça aujourd’hui, c’est parce qu’il y a des promesses non tenues. » C’était effectivement une autre époque, quand l’OM était régulièrement champion. Sans l’annoncer dans son nom de « project ».