« Ce n’est pas un mercato de Champions Project, c’est tout. Et j’ai le sentiment que ça recommence, c’est un copier-coller de tous les présidents sous l’époque RLD : « C’est beaucoup d’argent, c’est un gros effort et c’est de sa poche » », a-t-il lancé. Il n’est visiblement pas impressionné par les sommes investies par l’Américain : « Quand ils sont arrivés, ils nous ont dit : « Projet champion, on va mettre 200 millions*. » Ensuite, ils te disent : « C’est 200 millions sur quatre ans », ce qui change pas mal de choses. Avec ce qu’investit le Qatar, 200 millions en quatre ans, ce n’est plus rien. Cet hiver, quand ils ont mis 30 millions sur Payet, on y a cru, on s’est dit : ils vont mettre combien sur l’attaquant s’ils peuvent mettre 30 millions sur Payet ? Mais ils n’ont rien mis parce qu’ils n’avaient plus de sous. Finalement, on a dépensé 118 millions d’euros sur des joueurs sans plus-value potentielle. » Il se défend toutefois de sortir de son rôle : « Je suis supporter, donc je vais encourager le club à fond. Mais on n’est pas naïfs au point de se dire qu’on va être champion avec ça. »
Tonini a-t-il changé de ton et perdu son objectivité, après le changement de gestion des abonnements ? Il s’en défend, mais pas totalement : « Mais non, ce n’est plus le sujet ! L’ancienne direction avait ce modèle, qui faisait qu’on avait cent pour cent de remplissage, mais avec des doutes. Maintenant qu’ils ont cassé ce modèle, on ne fera plus l’effort de remplir le stade, et nos doutes, on les exprimera aussi », a-t-il précisé.
*en réalité, le montant de 200 millions d’euros sur quatre ans était annoncé avant même l’officialisation du rachat.
