« Je ne sais pas ce que veut dire un mercato réussi moyen ou raté. Il sera évalué à la fin de la saison, avec le classement, a déclaré le patron olympien. Il faudra attendre la fin de la saison pour pouvoir se prononcer sur ce point. Nous sommes globalement satisfaits. On ne va pas revenir sur les investissements (voir ici), ou le nombre de joueurs depuis janvier. On est en place, à nous d’installer l’équipe dans une trajectoire de progrès. On sait que ce sera long et difficile. » Avec l’explosion des revenus des clubs anglais et les gros investissements milanais et parisiens, le marché des transferts était particulier. Il l’a constaté : « On est toujours à la recherche de la façon de faire mieux, au-delà de faire plus. Cela a été difficile, encore plus dans marché assez irrationnel, assez fou. J’en ai discuté avec de nombreux collègues. C’est dans ces marchés-là qu’il faut garder la tête froide pour ne pas faire de transactions émotionnelles, lesquelles peuvent s’avérer compliquées à gérer par la suite. On a toujours gardé la même attitude. Même s’il y a eu des mouvements assez surprenants, en termes de prix. On n’a jamais dévié de cette attitude-là avec Andoni et Rudi. »
Les ambitions pour cette saison n’ont pas changé. Il s’agit de faire mieux qu’en 2016-2017 : « On est en reconstruction, ça va mettre du temps. Cela ne va pas se matérialiser tout de suite. Il y a des attentes, mais nous avons les nôtres aussi. Progresser, s’améliorer, jour après jour. On est en avance sur le projet, nous ne pensions pas participer à la phase de groupes, dès cette saison. C’est dommage qu’une défaite, aussi dure soit-elle, fasse oublier la qualification. On ne pensait pas arriver à ça, on verra jusqu’où on pourra aller. On est très content de pouvoir la disputer. On veut Faire mieux saison passée », a-t-il conclu.
