L’ancien milieu de terrain considère que Tony Cascarino était le joueur le plus fou avec qui il ait joué : « Un soir, au Vélodrome, il s’aperçoit qu’il avait des moulés de deux pieds droits. On est allés voir Mireille à l’intendance, mais il chaussait du 45-46… Tony m’a dit : « C’est pas grave Marcel, je vais jouer avec deux pieds droits », et il a marqué deux buts de la tête ! Vous ne me croyez pas ? » Il garde aussi un énorme souvenir d’une rencontre contre l’Olympiakos, en 1994 : « Mon premier match européen avec l’OM au Vélodrome (trente-deuxièmes de finale de C 3 ; 3-0). Dans ce stade, pendant deux ans, je me sentais hors norme. »
En 1996, Dib a connu sa plus grosse bagarre, face à Auxerre, en Coupe de France. Il s’était expliqué avec Lionel Charbonnier : « On a perdu aux penalties (1-1 ; 1-3 aux t.a.b.). J’avais les boules parce que Lionel Charbonnier avait tout arrêté ! Il avait fait le tour du Vélodrome et fait un bras d’honneur à la tribune Jean-Bouin. Lui dit que non… On s’est mis deux-trois coups de poing. Ça avait chauffé. Même (Gérard) Depardieu, qui était sur le banc (de l’AJA), s’est fait bouger dans l’ambiance générale. »
Enfin, il s’est rappelé s’être incliné face à l’OM, avec Monaco, en finale de Coupe de France 1989 : « J’en ai pleuré des jours et des jours, même si j’avais marqué deux jolis buts (et provoqué un penalty). Mais, avec le recul, ce soir-là, devant toute ma famille, on a reconnu mes qualités, on a commencé à me respecter. »
Pour rappel, le Marseillais a disputé 76 rencontres de Division 2 avec le club olympien, de 1994 à 1996. Il a pesé dans le retour rapide du club dans l’élite.