Le journaliste Giovanni Capuano a révélé que l’UEFA surveillait de près les opérations milanaises, cet été. Il faut dire que le marché des transferts du Milan AC est réellement impressionnant. Hors bonus, les Rossoneri, qui n’hésitent pas à se frotter à la concurrence des Anglais et à surpayer, ont déjà mis 190 millions d’euros sur la table pour renforcer leur équipe. L’UEFA, qui étudie actuellement les budgets milanais des dernières saisons, lesquels étaient plus que préoccupants (résultat de -91,2 millions d’euros en 2013-2014, -89 millions d’euros pour 2014-2015, -75 millions d’euros sur 2015-2016, Ndlr), a de quoi être inquiète. Le club pense quant à lui que le changement de propriétaire rendra l’instance clémente, en vue de ses futures participations aux coupes d’Europe.
Pour rappel, il y a quelques jours, la presse italienne a donné des précisions concernant le rachat du club lombard. Yonghong Li, le nouveau propriétaire, aurait notamment réalisé un emprunt de 300 millions d’euros auprès du fonds d’investissement américain Elliott Management Corporation, pour le conclure. La dette du club (75 millions d’euros, Ndlr) aurait également été transférée à Elliott, moyennant un taux plus important. Enfin, des obligations ont été émises à hauteur de 50 millions d’euros pour financer le recrutement estival, a expliqué Marco Fassone, qui a estimé « qu’un niveau d’endettement de 120 M€ sur un chiffre d’affaires annuel de 200 M€, ce n’est pas un mauvais ratio ». Il a néanmoins aussi concédé « que la situation pourrait se compliquer si le club venait à ne pas retrouver la Champions League lors des deux prochaines saisons » (propos rapportés par Ecofoot.fr).
L’OM sait donc à quoi s’en tenir en ce qui concerne le dossier Carlos Bacca, sur lequel les Lombards ne veulent rien lâcher. Les deux clubs paraissent également être aux prises pour obtenir la signature de Nikola Kalinic (Fiorentina).
Uefa preoccupata dal mercato "aggressivo" del #Milan che scommette su risultati sportivi per avviare risanamento del bilancio (#gds)
— Giovanni Capuano (@capuanogio) 25 juillet 2017