« Je n’ai pas pu le voir directement, mais j’en ai eu des échos favorables. Une reconversion, ça peut être intéressant. Il faut voir comment il peut réagir défensivement. Offensivement, il sait déjà faire ; pour l’autre aspect du poste, il lui faut apprendre. Vu les exigences de l’OM, la question est de savoir s’il aura le temps », a-t-il confié. Il se rappelle des difficultés inhérentes à un changement de poste : « La difficulté ? C’est défensivement, d’acquérir les repères, la lecture du jeu, du côté opposé. d’autant que j’étais vraiment porté sur l’attaque, donc quelquefois je pouvais pécher à ce niveau-là. Au départ, il faut avoir du coffre pour pomper sur le côté, faire des allers-retours. Bouna Sarr devra travailler la puissance ; il faut être bon de la tête, pour couper dans l’axe, jouer avec sa tête pour anticiper. Mais il est félin, svelte, il a des dispositions », a-t-il jugé.
Il pense enfin que Bouna Sarr ferait bien de jouer le coup à fond : « C’est une très bonne opportunité, vu la manière dont Rudi fait jouer son équipe. Il sait jouer au ballon, il faut qu’il apprenne à tacler avec justesse sans commettre de faute. Mais pour progresser il faut avoir envie et j’ai cru comprendre que c’était le cas. Si le poste lui plaît, il va s’adapter. Attaquant, tu brilles plus, tu défends moins, tu sais qu’il y a quelqu’un derrière toi, il faut donc être prêt mentalement. Moi, ça m’a pris un peu de temps, mais le jour où je me suis mis en tête que j’étais un vrai défenseur, ça a changé. »