Dans les colonnes de France Football, Jacques-Henri Eyraud a éclairci le fonctionnement de l’OM, lors des mercatos. L’entraîneur ne prend pas les décisions tout seul : « Il y a deux règles très simples chez nous : on n’impose pas de joueur au coach et le coach ne choisit pas de joueur tout seul », a-t-il expliqué à l’hebdomadaire. Ce fût notamment le cas lors de la signature de Grégory Sertic : « Si Grégory Sertic est le choix de Rudi Garcia ? Oui, mais il ne serait pas venu si Andoni avait estimé qu’il y avait une meilleure solution. Andoni a cette capacité à bien composer avec tout le monde. Il a des idées très précises mais il possède un flegme et une élégance qui permettent le dialogue en permanence. Son suivi des dossiers et son relationnel avec les agents sont remarquables, il ne néglige rien et me facilite les choses au moment de la décision. Car moi, je n’interviens qu’en fin de négociation. Je donne le feu vert si ça rentre dans notre budget, je refuse si ce n’est pas dans notre économie ou je donne un coup de pouce si je sens que l’effort vaut le coup », a-t-il ajouté.
Enfin, il assure que les deux hommes n’ont pas des objectifs différents : « Il n’y a pas de division caricaturale entre Rudi qui chercherait des joueurs pour tout de suite et Andoni qui travaille pour demain. Par exemple, Rudi a intégré les six éléments les plus performants de la dernière campagne de Gambardella pour le premier stage de reprise. Il a aussi donné sa chance au petit Maxime Lopez et encouragé la contractualisation du jeune Boubacar Kamara. Il donne le sentiment de travailler comme si l’OM allait être son dernier club. Vraiment, nous travaillons tous dans la même idée et dans la même direction », a-t-il conclu.