Interrogé par La Provence, le responsable de la performance de l’OM a l’impression d’être en italie : « En tant que supporter du Milan AC, la défaite de 1993 m’a fait ch… ! Mais l’OM représente un grand projet : on m’a donné une fonction, responsable du département performance, qui m’a donné envie de venir. Si cela avait été pour être préparateur physique, j’aurais réfléchi deux fois. Avoir la possibilité de créer, de structurer, de développer, comme je l’avais fait au Mans, je ne pouvais pas le manquer. Après avoir vécu six mois à Marseille, je vais dire que je ne me sens pas comme un étranger. Je ne sais pas si c’est un compliment pour vous, mais les Marseillais sont un peu comme les Italiens. Et ça, j’aime bien. On a cet attachement au maillot. Pour vous, le foot est la chose la plus importante, pour moi aussi. Mais l’OM est d’abord un grand club et j’espère que, grâce à mon travail, qui n’est qu’une partie infinitésimale, on pourra faire de grandes choses ensemble ! » a-t-il notamment confié au quotidien.
Passé par la Lazio et l’AS Rome, il a également livré des indications sur sa méthode de travail : « Chaque personne a une manière d’être, une physiologie. Il faut préparer tous les joueurs à supporter un effort de 90 minutes, voire plus, à haute intensité. Mais chacun est différent, donc c’est important d’individualiser le travail pour respecter l’organisme de chacun. La préparation est prépondérante car il faut créer la base de travail. On a cravaché six mois la saison dernière pour terminer dans les cinq premiers. Là, l’objectif est d’aller plus haut. Il faut aussi permettre aux supporters de l’OM de voir la coupe d’Europe. Il faut donc se qualifier, c’est le minimum ! Si on regarde bien, il y a plusieurs séquences : un bloc de sept matchs tous les trois jours, quinze jours de pause, huit matchs, quinze jours de pause, encore sept matchs et quinze jours de pause, et après, tu déroules jusqu’à Noël », a-t-il ajouté.