« Si je regrette ma décision ? Non, non, je ne la regrette pas. Je suis bien à Séville, même si je ne joue pas, je travaille, je travaille pour moi et ça me forge mentalement. Je n’avais jamais connu ça. À l’OM, j’ai toujours joué avec les jeunes, je m’entraînais parfois avec les pros. Là, c’est difficile parce que c’est ma première saison, mais je vais me donner à fond et je compte bien m’imposer. (…) Au début, j’étais choqué (sic), j’étais malheureux, je restais seul dans ma chambre, j’étais triste… Mais ça m’a forgé mentalement et là, je sais que je peux aller à la guerre (sic) et réussir à Séville », a-t-il confié au journal. Selon lui, le club phocéen a beaucoup changé, depuis son départ : « La situation du club était difficile la saison dernière. Les anciens dirigeants ne s’intéressaient pas aux jeunes et ils ne m’ont pas beaucoup aidé, ni appelé. Ce n’était pas comme cette saison, où je pense que les nouveaux dirigeants ont un beau projet pour l’OM. S’ils auraient pu me convaincre de rester ? Oui, je pense. Ils auraient pu… »
Il a enfin réfuté être parti pour percevoir une rémunération plus importante : « Non, non. C’est n’importe quoi. Je suis parti parce que l’OM, l’année dernière, n’était pas l’OM de cette saison. Un autre jeune aurait fait la même chose que moi. La saison d’avant, j’avais joué avec les pros, je faisais partie du groupe, j’étais bien. Et du jour au lendemain, on m’a renvoyé en équipe réserve. Je me suis senti mal. Je ne pouvais pas signer à l’OM et ce n’est pas pour une question de sous parce que pour moi, l’argent ne fait pas le bonheur. »