« D’un côté, nous avons les défenseurs de Labrune, qui travaillent avec lui, et qui ont tendance à faire porter le chapeau à Bielsa en disant qu’il est parti parce qu’il est fou, parce qu’on ne peut pas compter sur lui. Ils ont fait les vierges effarouchées, en disant : « On n’a pas compris ce qui s’est passé. » Et de l’autre côté il y a Bielsa, qui s’est exprimé sur le sujet le jour de sa démission, même s’il n’a pas voulu s’étendre. Pour avoir rencontré beaucoup de gens de son entourage (des amis d’enfance, des gens qui ont travaillé avec lui en Argentine, des journalistes qui ont fait des biographies sur lui, des personnes qui connaissent très bien le personnage…), à force j’ai fini par comprendre qu’il était très attaché à la parole. Et ce qui s’est passé pour moi, c’est que Labrune n’a pas réalisé que c’était quelque chose qui était important pour lui et ils ont voulu changer quelques virgules, quelques détails… Imaginons que le contrat était à 95 % de ce qui avait été accordé. Pour Bielsa, « on s’était mis d’accord sur des choses très claires, très précises, vous m’avez changé les conditions même si pour vous ce n’est pas grand chose, pour moi vous aviez donné votre parole là-dessus… ! » et voilà ce qui a provoqué le clash », a-t-il confié au média.