L’ancien directeur sportif assure maintenant avoir « tourné la page » : « Il a fallu du temps, ça a été difficile, mais j’ai compris que l’histoire était terminée et je suis très heureux de ne plus être à l’OM. En réalité, j’aurais dû partir bien avant et laisser la place à ceux qui voulaient faire la guerre pour la prendre. » Il assure qu’il ne pouvait pas le faire en 2009, lorsqu’il avait annoncé qu’il serait solidaire de Pape Diouf : « Cette histoire, il n’y a que Pape Diouf, Julien Fournier et moi qui la connaissons. J’avais des accords avec eux, puis il y a eu des éléments internes, qui m’ont montré qu’il fallait que je reste à l’OM. S’il avait fallu que je parte, il aurait fallu que je le fasse en 2010, à partir du moment où on a été champion de France et à partir du moment où Didier Deschamps voulait les clefs du club, faire rentrer (Jean-Pierre) Bernès, etc… »
Il a également adressé un tacle à Vincent Labrune : « Je pense que dans la vie, on a ce qu’on mérite. À force de s’amuser avec les gens, de s’en servir, moi y compris, de les utiliser en permanence, un jour ou l’autre, vous prenez le retour de bâton. Et c’est ce qu’il a pris dans la gueule (sic). » Enfin, il a donné son sentiment sur le travail amorcé par l’équipe Frank McCourt : « Je ne le connais pas, je ne peux ni en dire du bien, ni du mal. Je ne connais pas non plus (Jacques-Henri) Eyraud, je ne sais pas si c’est un bon président ou pas. Aujourd’hui, ce que je vois, c’est un président qui a fait de la communication jusqu’à présent et qui va entrer dans le vif du su- jet. Mais encore une fois, ce qui m’intéresse, ce n’est ni McCourt, ni Eyraud, ni (Rudi) Garcia… J’ai juste envie de voir l’OM au très haut niveau. C’est la seule chose qui m’intéresse. »