« Quand je vois des assistances de 50 000 personnes au Vélodrome grâce aux opérations en direction des enfants et des familles, j’ai envie de dire: “Oui.” Il faut comprendre la situation dans laquelle était ce club, a-t-il expliqué. Nous devions nous présenter, exposer notre vision, nos axes de travail. Poser les fondations d’un tel projet ne se fait pas en cent jours. Le premier objectif est de gagner sur le terrain, mais il ne faut pas juste avoir le nez sur le prochain week-end. Nous nous projetons à trois, cinq, dix ans… Jamais un président de l’OM n’a dit ça. »
Le président olympien s’est également projeté. L’objectif est avant tout de professionnaliser le club : « Le Marseillais est fada de son équipe, mais il est autant en demande de professionnalisme que n’importe qui. Il en a marre d’être pris pour un amateur. Le plus ardu est de créer une culture club qui permet de pérenniser l’ensemble, même lors des périodes compliquées. Le Barça est un modèle passionnant. Il s’agit de garder son ADN tout en évoluant à la même vitesse que le monde extérieur. Tout va si vite », a-t-il ajouté.
On peut imaginer que les oreilles de certains de ses prédécesseurs ont sifflé, au moment de l’entretien.