« Le soir de Monaco-Marseille (le 18 avril 1992, Ndlr) où on perd le titre de champion de France à la maison, à deux journées de la fin. Arsène Wenger était l’entraîneur. Ça m’a fait très mal car on avait une équipe extraordinaire et, ce titre-là, on devait le remporter. Dans le vestiaire, je crois que j’étais assis à côté de Jean-Luc Ettori… J’ai pleuré. Autant on avait mal joué lors de la finale de Coupe des vainqueurs de Coupe (0-2, à Lisbonne, contre le Werder Brême, Ndlr), autant on avait été très bons en championnat. Tous les trophées que j’ai gagnés après ne compenseront jamais cette déception, surtout que, dans ma carrière, je n’ai jamais gagné de titre de champion, que ce soit avec Monaco, l’Inter ou le PSG. Ça me manque car on le méritait », a-t-il confié au quotidien.
Les deux équipes avaient alors fière allure et les Olympiens s’étaient révélés supérieurs. Basile Boli (44e), Jean-Pierre Papin (45e sp) et Abedi Pelé (90e) avaient inscrit les buts marseillais.
La compo marseillaise : Olmeta – Amoros, Boli, Mozer, Casoni, Angloma – Deschamps, Steven – Waddle (Durand 55e), Pelé – Papin. Entraîneur : Goethals.
La compo monégasque : Ettori – Sonor, R. Mendy, Petit, Valéry – G. Passi, Djorkaeff, Dib, Rui Barros (Debbah (46e) – Weah, C. Robert. Entraîneur : Wenger.