Garcia : « Contre Monaco, ça passe ou ça casse »

Depuis dimanche soir, Rudi Garcia a eu le temps d’analyser la déculottée subie au Stade Vélodrome, face au PSG (1-5). Il a aussi pu s’apercevoir que la pression était montée d’un cran, car cette claque mémorable n’a pas acceptée.

Garcia

En conférence de presse, l’entraîneur marseillais s’est évertué à rester positif, seule méthode imaginable pour traverser cette mauvaise période. « Je vous avais dit qu’on avait un calendrier très difficile, une semaine très difficile. L’avantage, c’est qu’on joue à demain. Une qualification peut permettre de se racheter. Cela n’effacera pas la lourde défaite, mais cela peut l’atténuer », a-t-il expliqué. La défaite face au plus grand rival est difficile à digérer, d’autant qu’il s’agit du score le plus sévère de l’histoire : « Certes on n’est pas Barça, certes on était chez nous. C’est le timing qui tombe mal. On aurait dû perdre plus dignement. On n’a pas eu une semaine qui nous a permis de bien aborder ce match-là (il fait référence à l’hécatombe liée aux blessures musculaires). Face à Monaco, c’est une qualification directe, ça passe ou ça casse. En championnat, il y aura d’autres matchs, on a les moyens de rattraper Bordeaux et les autres. »

Il regrette certaines attitudes, les joueurs n’ayant visiblement pas appliqué les consignes : « Prendre deux buts en cinq minutes sur deux choses qu’on connaissait, qu’on avait travaillé : les coups de pied arrêtés, le jeu entre les lignes. Et puis qu’il n’y ait pas eu de réaction plus importante. Quand on prend un deuxième but, on baisse pavillon. C’est le résumé de notre saison, ce n’est pas admissible. » Face aux critiques, il estime ne pas avoir vu l’OM plus beau qu’il n’était : « On a quand même abordé ce match humblement. On savait que le PSG était supérieur. Eux n’ont que deux joueurs différents, par rapport à l’année dernière. On sait qu’on en construction voire en reconstruction. Je savais très bien, en venant, qu’il y aurait des moments difficiles de ce type. » Il assume enfin d’avoir demandé à ses joueurs de jouer haut : « C’était légitime d’être conquérant, d’être pressant. Ça me paraissait logique et plein de bon sens. On peut toujours refaire les matchs quand on a le score. Le regret que j’ai c’est d’avoir pris cinq buts. Avec cette stratégie, on pouvait faire beaucoup mieux. »

Compte tenu du niveau entrevu, on peine à croire que l’OM soit en mesure de titiller Monaco, mercredi. Espérons que les Phocéens sauront nous faire mentir. Malgré la lourde avarie, Rudi Garcia reste optimiste : « On fera avec les joueurs qui sont à disposition. Il faudra faire l’exploit pour se qualifier. Ce serait pareil si on avait tous nos joueurs. (…) Que le PSG soit supérieur, il y avait pas besoin attendre ce match là pour le savoir. Le match d’après, on attend un minimum de fierté, de réaction, pour ne pas dire des termes un peu plus couillus. Comme dimanche, Monaco sera plus fort. À nous d’être meilleur que ce qu’on a proposé. (…) Je pense qu’au positif, je pense qu’on va se qualifier. Même si j’ai une petite idée de la stratégie, car je n’attends pas le dernier moment pour la mettre en place. Mais on sait que ça va être très très compliqué. Il n’y a pas beaucoup d’équipes qui sont capables de gêner Monaco. Ou on en est capable, et il faudra le démontrer sur le terrain, ou alors il faudra combler cette marche par le travail. »

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