« Le plus fou ? On avait quelques spécimens, avec Basile (Boli), Casoni… Mais je dirais Pascal Olmeta. Un jour, à l’entraînement, je ne sais pas pourquoi, il a sorti un pistolet ! Pascal, c’est un Corse très fier et il arborait souvent un bandana avec une tête de Maure. Et peut-être que ce jour-là, il voulait se faire passer pour un mafieux corse. (Il rit.) Parfois, on le chambrait sur ses origines mais, ce jour-là, personne n’a osé… », s’est-il souvenu. Quant au plus drôle, l’Anglais est lucide : « Peut-être moi, non ? (Il s’esclaffe.) Lors d’un match à Nancy, il y avait eu un arrêt de jeu à cause d’une blessure et j’en avais profité pour signer des autographes à des spectateurs qui étaient assis au premier rang. J’ai toujours considéré que la pelouse était comme une scène et que notre métier était de divertir les gens qui avaient payé cher des places pour venir nous voir. C’est pour ça que je faisais ce genre de blagues, ou des grimaces aux caméras. Au final, je crois que le public m’aimait bien en raison de cet état d’esprit, je souriais tout le temps. En France, je n’ai jamais été sifflé quand l’OM jouait à l’extérieur et, au contraire, on m’applaudissait quand je faisais une belle action. Alors que je suis anglais ! »
